| De Maat S, Philipszoon F, Schoevers R, Dekker J, De Jonghe F.Costs and Benefits of Long-Term Psychoanalytic Therapy: Changes in Health Care Use and Work Impairment..
Harvard Review of Psychiatry. 2007 ; 15(6) : 289-300 |
| titre fr: Coûts et bénéfices de la psychothérapie psychanalytique longue : Changements dans l'utilisation des services de santé et du handicap au travail |
resumé fr:
Objectif : revue systématique concernant l'efficacité de la thérapie psychanalytique à long terme (LPT) sur l'utilisation des services de
santé et le handicap de travail chez les patients adultes.
Méthode : une recherche systématique des études publiées entre 1970 et 2005. Le calcul de la moyenne pondérée des changements entre le prétraitement et la terminaison du traitement, et entre le prétraitement et le suivi. Les résultats sont traduits en termes financiers, et les coûts du traitement sont mis en balance avec les gains financiers.
Résultats : Sept études (n = 861) ont réuni tous les critères d'inclusion et aucun des critères d'exclusion. Le coût moyen de LPT par patient a été de 20 900 €. Durant l’année précédant l'arrêt du traitement d'année et l'année précédant le milieu du suivi (2.9 ans), la réduction moyenne a été de 85% et 59%, respectivement, dans le nombre de jours d'hôpital ; 54% et 56%, respectivement, dans le nombre de consultations médicales ; 70% et 19%, respectivement, dans le nombre d'utilisateurs de médicament, et 61% et 67% en jours d’arrêt-maladie. Les coûts d'utilisation des services de soin et d’arrêt-maladie sont tombés d'une moyenne de 5 584 € ou de 66% entre l'année précédant le début de la psychothérapie et l'année précédant sa terminaison. Au milieu du suivi (2.9 ans) ces réductions des coûts étaient encore évidentes, car la réduction était de 5 372 €, ou de 64%, dans l’année précédant le suivi. Le point d'équilibre pour les bénéfices et les coûts de traitement s’est situé approximativement trois ans après l’arrêt du traitement. La réduction du handicap de travail semble être le facteur principal (65% à 75%) dans ces résultats positifs.
Conclusions : Nos données suggèrent que la PLT réduit sensiblement l'utilisation de santé et les arrêt-maladie. Les bénéfices semblent se maintenir pendant des années après l’arrêt et atteindre le point d'équilibre des coûts du traitement approximativement trois ans après l’arrêt du traitement. |
resumeang: Objective: systematic review regarding the effectiveness of long-term psychoanalytic therapy (LPT) on health care use and work impairment in adult outpatients.
Method: a systematic search for studies published between 1970 and 2005. Calculation of the weighted mean changes between pretreatment and treatment termination, and between pretreatment and follow-up. The findings are translated into financial terms, and the costs of treatment are balanced against the financial gains.
Results: seven studies (n = 861) met all the inclusion and none of the exclusion criteria. The mean cost of LPT per patient was €20,900. During the year preceding treatment termination and the year preceding mean follow-up (2.9 years), the average reduction was 85% and 59%, respectively, in the number of hospital days; 54% and 56%, respectively, in the number of medical consultations; 70% and 19%, respectively, in the number of medication users, and 61% and 67% in days of sick leave. Health care use and sick-leave costs fell by an average of €5,584, or 66%, between the year preceding the start of psychotherapy and the year preceding treatment termination. At mean follow-up (2.9 years) these costs reductions were still apparent, as the reduction was €5,372, or 64%, in the year preceding follow-up. The break-even point for benefits and treatment costs was approximately three years after treatment termination. The reduction in work impairment appears to be the main factor (65% to 75%) in these positive results. Conclusions: our data suggest that LPT substantially reduces health care use and sick leave. The benefits seem to endure for years after termination and reach the point of counterbalancing the costs of treatment approximately three years after treatment termination. |
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