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GALATZER-LEVY IR, GALATZER-LEVY RMThe revolution in psychiatric diagnosis: problems at the foundations.. Perspect Biol Med. 2007 Spring ; 50(2) : 161-180
titre fr: La révolution dans le diagnostic psychiatrique : les problèmes de base
resumé fr: La troisième édition du Manuel Diagnostique et statistique de l’Association Psychiatrique Américaine (DSM III ; 1974) n’a pas seulement révolutionné le diagnostic psychiatrique et dominé la psychiatrie américaine. La nosologie de la psychiatrie a été embrouillée d’un point de vue conceptuel, difficile à appliquer, et liée à des théories très questionnées. La psychiatrie et la psychologie clinique ont été en conflit avec leur statut scientifique. Le DSM a tenté de résoudre les problèmes de la psychiatrie en rendant la psychiatrie plus semblable à la perception qu’ont les auteurs de la médecine générale. Il a essayé d’éviter la théorie, surtout les théories psychanalytiques, en discutant seulement des manifestations observables des troubles. Mais le DSM est en fait très lié à une théorie. Il comprend de manière implicite et puissante exclusivement le modèle « médical » du trouble psychologique, tout en excluant les autres théories psychiatriques. Ses auteurs ont essayé de satisfaire à ce qu’ils considèrent comme des « standards scientifiques ». De manière surprenante, le DSM reflète la répugnance personnelle de ses créateurs pour la psychanalyse. Il en résulte que le DSM repose sur une perspective philosophique restreinte. Les conséquences de son adoption sont considérables : il a affecté profondément le développement pharmaceutique et les autres études thérapeutiques, l’éducation psychiatrique, les attitudes envers les patients, la perception qu’a le public de la psychiatrie et les décisions administratives et légales. Cet article explore comment les caractéristiques du DSM les plus problématiques surgissent de son histoire dans les controverses psychiatriques des années 1960 et sa philosophie positiviste sous-jacente.
resumeang: The third edition of the American Psychiatric Association's Diagnostic and Statistical Manual (DSM-III; 1974) not only revolutionized psychiatric diagnosis, it transformed and dominated American psychiatry. The nosology of psychiatry had been conceptually confusing, difficult to apply, and bound to widely questioned theories. Psychiatry and clinical psychology had been struggling with their scientific status. DSM attempted to solve psychiatry's problems by making psychiatry more like its authors' perception of general medicine. It tried to avoid theory, especially psychoanalytic theories, by discussing only observable manifestations of disorders. But DSM is actually highly theory-bound. It implicitly and powerfully includes an exclusively "medical" model of psychological disturbance, while excluding other psychiatric ideas. Its authors tried to meet what they saw as "scientific standards." To a surprising extent, DSM reflects its creators' personal distaste for psychoanalysis. The result is that DSM rests on a narrow philosophical perspective. The consequences of its adoption are widespread: it has profoundly affected drug development and other therapeutic studies, psychiatric education, attitudes toward patients, the public perception of psychiatry, and administrative and legal decisions. This article explores how DSM's most problematic features arise from its history in psychiatric controversies of the 1960s and its underlying positivistic philosophy.
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