S. Salzer1, C. Cropp, U. Jaeger, O. Masuhr and A. Streeck-Fischer2Psychodynamic therapy for adolescents suffering from co-morbid disorders of conduct and emotions in an in-patient setting: a randomized controlled trial.
Psychological Medicine,2013 ; ( ) : 1-10 |
titre fr: Thérapie psychodynamique d’adolescents souffrant de troubles comorbides des conduites et des émotions en institution: un essai contrôlé randomisé |
resumé fr: Contexte. Les troubles comorbides des conduites et des émotions peuvent être considérés comme des antécédents d'enfance d'évolutions ultérieures négatives (par exemple de manifestations de troubles de la personnalité à l'âge adulte ). Nous avons évalué une thérapie psychodynamique ( PDT ) manuelisée pour les adolescents souffrant de ces troubles comorbides. Méthode. Dans un essai contrôlé randomisé (ECR), 66 adolescents diagnostiqués avec des troubles mixtes des conduites et des émotions( F92 dans la CIM-10 ) ont été répartis au hasard entre un groupe PDT manuelisé en hospitalisation ou une liste d'attente / traitement comme d'habitude ( WL / TAU ) comme condition de contrôle. Les diagnostics selon le DSM-IV ont également été documentés. Les patients ont été comparés à partir du taux de rémission comme résultat principal. L'indice de gravité globale (GSI) et le Questionnaire de points forts et de difficultés (SDQ) ont été utilisés comme mesures secondaires. Les évaluations ont été effectuées à baseline, au post-traitement et à la 6 mois de suivi . Résultats. L'échantillon était composé d'adolescents sévèrement déficitaires avec des taux élevés ultérieures de troubles comorbides et d’échec scolaire. Les patients du groupe de traitement ont un taux de rémission significativement plus élevé [odds ratio ( OR) 26.41, Intervalle de confiance à 95 % (IC ) 6,42 à 108,55 , p < 0,001 ]. En comparaison avec le groupe témoin, le groupe PDT a entraîné des résultats significativement meilleurs au SDQ ( p = 0,04 ), mais pas au GSI ( p = 0,18 ) , avec de petites tailles d’effet inter groupes (SDQ : d = 0,38 , GSI : d = 0,18 ). Toutefois, les scores des patients traités par PDT ont été au post-traitement plus significativement différents de données normatives au GSI et dans la gamme normale au SDQ. Les effets dans le groupe de traitement sont stables au cours du suivi. En outre, la plupart des patients ont été réintégrés dans les processus éducatifs . Conclusion. La PDT a conduit à une amélioration remarquable et ra enforcé les conditions préalables nécessaires à la stabilisation à long terme dans l’avenir, La PDT doit être comparée à d'autres traitements solides actifs . |
resumeang: Background Co-morbid disorders of conduct and emotions can be regarded as childhood antecedents of further negative developments (e.g. manifestation of personality disorders in adulthood). We evaluated a manualized psychodynamic therapy (PDT) for adolescents with these co-morbid disorders. Method In a randomized controlled trial (RCT), 66 adolescents diagnosed with mixed disorders of conduct and emotions (F92 in ICD-10) were randomly assigned to a manualized in-patient PDT group or a waiting list/treatment-as-usual (WL/TAU) control condition. Diagnoses according to DSM-IV were also documented. Patients were compared using rates of remission as the primary outcome. The Global Severity Index (GSI) and the Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) were used as secondary measures. Assessments were performed at baseline, post-treatment and at the 6-month follow-up. Results The sample consisted of severely impaired adolescents with high rates of further co-morbid disorders and academic failure. Patients in the treatment group had a significantly higher rate of remission [odds ratio (OR) 26.41, 95% confidence interval (CI) 6.42–108.55, p < 0.001]. Compared with the control group, the PDT group resulted in significantly better outcomes on the SDQ (p = 0.04) but not the GSI (p = 0.18), with small between-group effect sizes (SDQ: d = 0.38, GSI: d = 0.18). However, the scores of patients treated with PDT were post-treatment no longer significantly different from normative data on the GSI and within the normal range on the SDQ. The effects in the treatment group were stable at follow-up. Furthermore, most patients were reintegrated into educational processes. Conclusion PDT led to remarkable improvement and furthered necessary preconditions for long-term stabilization. In future, PDT should be compared to other strong active treatments. |
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