Description: Texte de Mélanie Klein : … “Elle se sentait engourdie, fermée et
physiquement brisée. Le contact avec une ou deux personnes très proches la soulageait un peu cependant. A ce stade-là, alors qu’habituellement elle rêvait toutes les nuits, elle avait complètement cessé de rêver à cause de la profonde négation inconsciente de la perte réelle qu’elle venait de subir. A la fin de la semaine, elle fit le rêve suivant … Les associations montrèrent qu’elle avait décidé dans le rêve de ne pas mourir avec son fils, mais de lui survivre. Il apparut que même en rêvant, elle sentait qu’il était bon d’être vivant et mauvais d’être mort. Le savoir inconscient de la perte qu’elle venait de subir était beaucoup mieux accepté dans ce rêve que dans le précédent. La douleur et la culpabilité s’étaient rapprochées l’une de l’autre.“ …
Texte intégral (1940) in M. Klein Essais de psychanalyse, (1921-1935) Chapitre XVII , (Paris, Payot 1968). | ) |
| Motscles: TexteKlein, psychanalyse, Klein, travail, deuil, epreuve, realite, deuil normal, deuil pathologique, etat maniaco-depressif, melancolie, introjection, monde interieur, objets interiorises, haine, angoisse, premiere enfance, fantasme, parents, culpabilite, position, depression infantile, | |
